107 rue de la Mairie 

71960 DAVAYE 

Tél. 03.85.35.82.57 

Mail : mairie.davaye71@wanadoo.fr 

Le territoire de Davayé est habité depuis la nuit des temps par des peuplades gauloises ; mais ce sont sans doute les Romains qui y établissent une villa, un domaine rural. C’est l’étymologie du nom de Davayé, « Davaiacus », qui nous propose cette explication, aucun texte n’en révélant l’existence avant le X° siècle. 

 
 

Les Romains s’en vont, arrivent les Burgondes puis les Francs. 

 
 

Ce n’est qu’au X° siècle que Davayé passe de l’ombre à la lumière. En effet, le village est cité par son nom pour la première fois en 938 dans une charte par laquelle l’évêque de Mâcon dispense les habitants d’une partie de leurs redevances pour alléger le poids des dévastations commises sur leur territoire par les Hongrois lors de leur invasion dans la région en 937. 

 
 

Il existe d’autres chartes mentionnant Davayé et l’ensemble de ces documents établit qu’au X° siècle Davayé formait un village, une circonscription territoriale d’une certaine importance. L’existence d’une église* réservée  à cette communauté en témoigne. 

 
 

Après l’achat en 1239 du comté de Mâcon par le roi de France, Davayé, qui en dépendait, se retrouva dans le baillage royal du Mâconnais dont le siège était à Mâcon. Ce baillage fut ensuite divisé en châtellenies royales et celle de Davayé englobait, outre Davayé, les villages de Charnay, de Saint Léger, de Solutré et de Vergisson. Le seigneur de cette châtellenie résidait dans son château en Durandys. 

 
 

Puis nouveau retournement. Par le traité d’Arras en 1435 le comté de Mâcon devient propriété du duc de Bourgogne et la châtellenie de Davayé devient bourguignonne jusqu’à ce que Louis XI en 1477 intègre définitivement le duché de Bourgogne à la couronne de France. 

 
 

Ensuite le destin de Davayé se fond dans celui du royaume de France, et rien de particulièrement important ne vient interrompre la vie paisible du village où les guerres de religion passent relativement inaperçues. 

 
 

C’est 1789 qui marque un bouleversement dans l’histoire de Davayé comme dans celle de la France. La révolution fait disparaître la châtellenie royale ; les biens de l’Eglise, du seigneur et des nobles sont saisis et vendus aux enchères favorisant l’apparition d’une nouvelle classe de bourgeois dans le village. Philibert Dejoux, issu d’une vieille famille de Davayé, est le premier maire du village. Il est chargé de gérer les affaires et l’état-civil de la commune avec son conseil municipal.  

 
 

Davayé fait partie du département de Saône et Loire  créé par les décrets des 20 janvier et 4 mars 1790 et après différents changements est intégré au canton de Mâcon sud. 

 
 

L’ordre revenu, le destin de Davayé s’aligne sur celui de la république. La fin du XIX° siècle apporte au village une prospérité qui réveille le long fleuve tranquille de la vie agricole et viticole de ses habitants : construction de nouvelle routes, d’une nouvelle mairie-école, d’une poste, transformation ou plutôt reconstruction de l’église, construction d’imposantes maisons bourgeoises, symboles de la prospérité de leurs propriétaires. 

 
 

Le drame de 1914 inflige à Davayé comme à toutes les communes de  France des cicatrices encore visibles sur le monument aux morts du village. Puis le temps se chargeant d’apaiser les drames la vie reprend jusqu’à ce que le deuxième conflit mondial, certes moins meurtrier que le premier, vienne à son tour marquer la vie du village.  

 
 

Après la joie de la libération, des transformations profondes, économiques et sociales apparaissent à Davayé. La polyculture se transforme en monoculture et la vigne est aujourd’hui pour ainsi dire la seule ressource des habitants travaillant sur le territoire de la commune. Cette importance de la viticulture est encore soulignée par la création dans l’année 1960 d’un lycée agricole  et viticole sur une propriété appartenant au département  de Saône et Loire. 

 
 

La proximité de Mâcon et de multiples voies de communication, A6, A 40, TGV, Lyon St Exupéry, a rendu le village situé dans un cadre remarquable encore plus attractif, et beaucoup sont venus et viennent s’y installer pour jouir des attraits de la commune sans avoir les inconvénients des villes où ils travaillent. La population croît sans cesse en fonction des constructions individuelles ou des créations de lotissements. 

 
 

Avec tous ces atouts, le village de Davayé peut regarder avec confiance le XXI° siècle qui s’ouvre devant lui. 

 
 

Gérard Kaiser 

 
 

Sources : 

« Histoire du village de Davayé en Mâconnais » par Henry GEORGE  

Paris, imprimerie Dumoulin, 1906, tiré à 100 exemplaires  

Réédité par les soins de la commune – 22 euros 

 
 

« Davayé, enquête en l’an 2000 sur un village du Mâconnais, des origines à nos jours » 

édité par l’association Davayé-Loisirs en décembre 2005 – 33 euros 

 
 

On peut se procurer ces deux ouvrages en s’adressant à la mairie ou à l’association Davayé-Loisirs.   

 
 

Notes complémentaires : (cliquer ici) 

- La première église de Davayé et la fontaine de Chaponière 

- La démographie 

- Le phylloxéra 

Histoire de Davayé